DIV YEZH PLOUGASTELL

Ken tuch’. Une sitcom « pur breizh » sur internet

dimanche 7 septembre 2008 par Daniel (Prezidant)

Écrit, joué, produit en breton, « Ken tuch’ », une sitcom « pur breizh » tournée à Lorient, est diffusé sur internet par Brezhoweb. Pour les non-bretonnants, la série est également sous titrée en français !

Une Parisienne vraiment très citadine ; un militant breton vraiment très militant ; une Saint-Politaine vraiment très léonarde ; une Vannetaise vraiment "vraie blonde" ; une jeune fille des monts d’Arrée vraiment très baba cool ; un Roumain vraiment très étranger à la culture celte mais qui parle parfaitement breton... Les sept étudiants et le prof qui se croisent dans cette cuisine de cité U d’une fac de breton ont des caractères vraiment très affirmés, tout autant que leur parler. « Les différences grammaticales du parler de chaque région participent aussi au comique ». Lionel Buannic, le créateur de Brezhoweb, et Samuel Julien, directeur de Dizale , ont poussé le partenariat plus loin que le doublage de longs métrages ou de dessins animés. Cette fois, ils coproduisent une sitcom.

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42 épisodes « Il n’y a pas que les acteurs, toute l’équipe (ou presque) parle breton. Jusqu’au budget, qui est écrit en breton ». L’exception, le réalisateur et coscénariste, l’Alsacien Etienne Strubel, n’en parle pas un traître mot. « Je compte m’y mettre prochainement ». En attendant, pas de problème. « Un scénario, c’est d’abord une idée. Et j’ai déjà été coauteur d’une sitcom en breton pour TV Rennes ». Cette fois, il a pour complice Goulvena Le Hénaff qui interprète également l’un des rôles (celui de la Parisienne). C’est elle qui les adapte ensuite en breton. La première saison de « Ken tuch’ » (« À plus ») comprendra 42 épisodes de 2’ à 2’30 (sous-titrés en français), diffusés à raison d’un par semaine, à partir de fin mars.

Faire rire en breton actuel « Nous avons constaté que la génération des bretonnants trentenaires avait du mal à trouver des choses qui fassent rire, sur la télé en breton. Nous avons utilisé la créativité de la langue sur des thèmes actuels : le look, la drague. Du breton usuel, de cour de récréation (qu’ils ont justement appris à l’école) pour traiter de sujets quotidiens ». Un mélange de Caméra café, des Nuls ou de « Un gars et une fille », réalisé avec un petit budget (53.000 €). La Région et le conseil général du Finistère ont apporté leur soutien. Parmi les acteurs, s’il y a des professionnels, il y a aussi des enseignants et une étudiante. Article extrait du Télégramme

Vous ne parlez pas (encore) breton ? N’eo ket strict... Il y a un sous-titrage en français !


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